Les arrivées de la 2e étape de la Solitaire du Figaro à Fécamp !


15.200237565009333 210901SOL 1243
©

Après un magnifique départ dimanche dernier de Lorient, les 34 solitaires nous ont offert une belle bataille le long des côtes bretonnes puis normandes avant d'arriver ce matin à Fécamp. Une très belle 2e étape pour nos adhérents Achille Nebout qui termine 3e suivi de près par Gildas Mahé au pied du podium !

Un grand bravo à tous pour n’avoir rien lâché ! Maintenant place à quelques jours de repos avant de repartir dimanche en direction de la Baie de Morlaix !

 

Classements

3 - Achille Nebout - Primeo Energie - Amarris

4 - Gildas Mahé - Breizh Cola

7 - Fabien Delahaye - Groupe Gilbert

11 - Tanguy Le Turquais - Queguiner -Innoveo

18 - Philippe Hartz - Marine Nationale - Fondation de la mer

19 - Pep Costa - Cybele vacances - Team Play to B

21 - Nils Palmieri - Teamwork

22 - Tom Dolan - Smurfit Kappa - Kingspan

23 - Robin Marais - Ma chance moi aussi

26 - Benoît Mariette - Génération Senioriales

28 - Jules Delpech - Orcom

29 - Damien Cloarec - Saferail

30 - Estelle Greck - Respimer

 

Les mots de l'arrivée

 

Achille Nebout : « C’est beaucoup d’émotions. Je ne m’y attendais pas forcément. Je suis très très content. J’ai pourtant eu quelques soucis techniques au début, j’ai même cru que c’était un peu fichu mais je me suis bien accroché et je suis récompensé parce que ça a beaucoup bataillé dans les cailloux, dans les courants, au près… C’était très très intense. On n’a pas beaucoup dormi, tous. Ça ne se présente pas tous les jours un podium sur La Solitaire du Figaro, ce n’est pas facile à faire. J’ai tiré les bons bords, j’ai pris les bonnes options. Je suis hyper heureux. Et deux méditerranéens qui gagnent une étape de bretons, c’est beau. Ça fait plaisir de partager le podium avec Pierre (Quiroga) »

 

Gildas Mahé : « Je suis content parce que le but est d’être bien au général ; il faut passer au travers de tous les pièges de cette Solitaire et pour l’instant, je ne m’en tire pas trop mal ; mais je suis un petit peu déçu, parce que j’étais mieux que cela toute la manche et à l’arrivée c’est mon plus mauvais classement de l’étape. Mais je m’en suis bien sorti. Je n’aime pas trop le près, mais j’ai trouvé des solutions. C’était très très chaud, notamment cette nuit, passer au milieu des cailloux … la punition n’est jamais loin. J’ai dormi un peu au près, mais avant cela je n’avais pu faire qu’une sieste de 10 minutes, juste avant le Four. Je pense qu’on est d’ailleurs un peu tous cuits. C’était une belle étape ! »

 

Fabien Delahaye : « Une grosse étape, courte mais elle a fait mal ! On a commencé par le plus drôle mais c’est là que c’était le plus violent. On a eu un petit répit ensuite, c’était plus calme mais je ne sais pas combien de virement on a fait dans cette étape… c’était dur ! Je suis bien positionné mais je fais que 7e alors que j’ai longtemps été sur le podium. Ce n’était pas facile, il faut se battre. Y’a des écarts. Il y en a qui ont pris un peu plus de risque mais ce n’était pas simple dans les cailloux. Pierre (Quiroga) a été fort ! il navigue bien. Maintenant, je vais manger, dormir, me laver …. Mais du repos surtout ! »

 

Tanguy Le Turquais : « Je suis très très fatigué. C’était vraiment éprouvant ! Il y avait beaucoup de vent, il ne fallait louper aucun virement, et ce depuis la pointe bretonne. Je n’ai pas trouvé beaucoup de plaisir sur cette course. Sur l’aller-retour vers Rochebonne au début on s’est régalé, ça allait vite, mais depuis le passage de la pointe bretonne, c’est laborieux.
J’avais passé la nuit à me préparer à prendre la même option que Pierre (Quiroga) et finalement je ne l’ai pas suivi. Je ne le voyais pas à l’AIS. Si j’y avais cru je serais peut-être arrivé deuxième juste derrière lui ! Au petit matin, je voyais que le reste de la flotte s’en sortait mieux que moi, j’ai donc décidé de les rejoindre pour ne pas prendre de risque. Il faut rappeler que c’est une course au temps, j’ai été conservateur… Il reste deux étapes et il va encore se passer beaucoup de choses ! »

 

Philippe Hartz : « Il faut vraiment se bagarrer jusqu’au bout. Il y a tout le temps le moyen de perdre ou de gagner. Je suis super content de mon étape. Je retiens aussi qu’on n’a pas le temps d’en profiter mais c’est sacrément joli le coin. On a eu des passages un peu sport dans les cailloux, j’ai fait des bons coups, notamment autour du cap de la Hague. Pas déçu donc, mais il reste encore une marche à franchir pour aller me battre avec ceux de devant. »

 

Pep Costa : « C’était dur, il y avait beaucoup trop de virements ! Mais j’ai bien tenu, je suis content. Je veux faire encore mieux sur la 3e étape. J’ai bien navigué, je suis content de ma course, même si j’ai fait quelques erreurs. La première nuit je n’ai pas dormi du tout. Tout s’est enchaîné, j’ai vraiment dormi très peu, je ne pensais pas que je pouvais dormir si peu ! J’aime beaucoup la régate en Figaro, c’est vraiment super intéressant. C’était un peu l’inconnu pour moi car je ne connais pas du tout cette zone de navigation. »

 

Nils Palmieri : « Un peu à l’image de ma deuxième partie de saison, je vois que je suis capable de faire de bonnes choses, mais je n’ai pas trop le rythme. Elle fait mal cette Solitaire. Je passe en tête à la première bouée mais j’ai ensuite perdu beaucoup de places. Là, je vais essayer de me reposer et de bien couper. »

 

Tom Dolan : « J’ai raté le départ et pendant les 12 premières heures, je n’étais pas très bon. L’année dernière, à cause de la situation sanitaire, il n’y a pas eu de parcours côtiers, nous sommes partis au large directement à chaque fois, ça me réussit mieux. Pour être honnête, je suis un peu déçu mais vu la distance qui me sépare du leader, je pensais que ce serait bien pire. Je dois me mettre dedans dès le départ. »

 

Robin Marais : « Je suis un peu frustré, je me suis arraché sur la descente, puis j’ai fait des petites erreurs, j’avais du mal à trouver de la vitesse. Et je me suis pris une sorte de bouée, je me suis arrêté, j’ai dû plonger. Il y a avait 25 nœuds. Je me suis un peu coupé le doigt, rien de grave mais j’ai mis du sang partout. Le temps d’affaler la voile d’avant, de plonger… Ça m’a fait perdre beaucoup de temps, je pense une bonne heure. Je n’ai pas eu d’opportunité de revenir dans le jeu. Mais c’était une très belle navigation, je pense que c’est la plus engagée en termes de cailloux ! »

 

Benoît Mariette : « J’ai encore eu pas mal de petits soucis. J’ai notamment tapé avec mes deux foils - mais c’est réparable -. Dans l’histoire j’ai perdu un peu de temps la première nuit et ensuite j’ai fait toute la course derrière. Un peu les boules…. Mais il y a eu quelques passages sympas, tout n’était pas mal. L’étape était belle, même si on a fait beaucoup de près. »

 

Jules Delpech : « Un bilan ? Pas facile ! Je fais un bon de course. Je remonte 20 places la première nuit ; ce n’est pas évident, surtout en Figaro. J’ai tenu bon jusqu’après le Four. Et puis les choses se sont mal goupillées. J’ai fait des mauvais choix, j’ai joué de malchance. Je me retrouve au fond du classement. Sans compter que je suis bien fatigué. Vivement une bonne douche chaude , des vêtements secs et passer à autre chose. »

 

Damien Cloarec : « J’ai perdu beaucoup de temps en très peu de temps. Et j’ai cravaché beaucoup pour récupérer peu de temps, y compris à la fin ou je perds encore 5 places. C’était rude, on en a bien bavé : les bateaux ont souffert, les Hommes aussi. Mais il y a eu de super moments : Des couleurs incroyables au coucher de soleil à l’Île Vierge, les Anglo-normandes c’était magnifique et un bord de gennaker sous les côtes bretonnes qui était d’anthologie, ça allait super vite. Mais on était trempés toute l’étape. Le résultat en lui-même, je suis hyper déçu. Tout ca me rappelle que La Solitaire du Figaro, c’est hyper dur, hyper cruel »

 

Estelle Greck : « C’était long. Les derniers virements le long d’Étretat, c’était vraiment dur. Je suis un peu fatiguée physiquement et je suis aussi déçue par ma performance. J’ai quand même pris du plaisir : la descente était très sympa même si c’était très humide. Et le près, c’était vraiment très long. Au milieu des cailloux, qui plus est, ce n’est pas ce que je préfère ; c’est une étape qui va laisser des traces pour tout le monde, à mon avis. »

 

Source : La Solitaire du Figaro