L’après-midi de ce mercredi était consacré à l’accueil des Maisons de quartiers de Lorient Agglomération. Une belle opportunité pour une vingtaine de jeunes Lorientais qui ont ainsi découvert l’univers de la régate au large, ainsi qu’un métier bien particulier : celui de préparateur de voilier de course, via un échange avec l’AFPA d’Auray et de Lorient.
Les yeux brillaient et les questions fusaient ce mercredi à la Cité de la Voile Eric Tabarly. Après les élèves des écoles du pays de Lorient, c’était au tour des jeunes des Maisons de quartiers de venir rendre visite aux acteurs de la GLOBE40. Alors qu’ils assistaient à la présentation de la course, avaient droit à un circuit privé au sein du Musée maritime, arpentaient les pontons de Lorient La Base et découvraient l’intérieur d’un Class40, la vingtaine d’adolescents présents ne cessaient de lever le bras. Parfois même trois à la fois ! C’est qu’aux alentours de ce milieu inconnu, les questions ne manquaient pas chez des invités aussi curieux qu’intrigués. Vie à bord, solitude, étude et formation, rapport au temps, santé, sécurité… Tous les thèmes furent abordés et le temps a souvent manqué. D’intrigués à passionnés, il n’y eut qu’un pas, franchi en fin de journée suite à l’intervention d’une représentante AFPA (Agence nationale pour la formation professionnelle des adultes) du site d’Auray. La particularité de ces deux centres ? Proposer une formation unique en France, destinée à devenir préparateur spécialisé dans les voiliers de course. Accompagnée d’anciens « élèves », aujourd’hui en poste dans les plus gros Teams de la discipline, venus expliquer leur métier, la formatrice a fait mouche. Devant un auditoire auparavant plutôt bavard, leur intervention s’est déroulée dans le silence le plus total. Captivée, l’audience est repartie le sourire aux lèvres, peut-être animée par une nouvelle passion ?
« L’objectif étaient qu’ils puissent découvrir un secteur de loisir et d’activité qu’ils ne connaissent pas, confirme Marina, accompagnatrice pour la Maison de quartiers de Bois du Château. On se rend compte que nos jeunes ont souvent du mal à sortir de leur quartier, alors qu’en 10 minutes en bus ils peuvent découvrir des bateaux magnifiques. C’était aussi leur permettre de voir que rien n’est impossible. Se dire que ces métiers-là leur sont aussi accessibles. » Gageons que nous en recroiserons bientôt quelques-uns sur les pontons !
