La Vendée Arctique - Les Sables d’Olonne, deuxième course de la saison pour les IMOCA, partira ce dimanche à 17h. Une épreuve aux enjeux multiples, comptant pour le championnat des Globe Series et qualificative pour le Vendée Globe 2024. Conrad Colman et Isabelle Joshke sont prêts, pressés d’aller découvrir une zone encore inexplorée en voilier de course.
La deuxième édition de la Vendée Arctique - Les Sables d’Olonne s’annonce grandiose ! Privée de tour de l’Islande en 2020, la faute à de mauvaises conditions météo, la flotte des IMOCA engagés devraient bien aller flirter avec le cercle polaire cette année. Ils seront ainsi 25 à se frotter à des conditions particulièrement extrêmes, aux confins de l’océan Atlantique nord, en allant contourner par l’est l’île aux geysers et volcans. Mais les prétendants au prochain Vendée Globe ne seront pas là pour faire du tourisme : priorité à la compétition. « Je suis impatient, j’ai un bon feeling dès que je suis à bord et la première course a montré du potentiel, attaque d’entrée Conrad Colman (Imagine). Il faut que je garde un bon rythme, même si je suis sur un bateau à dérives et que je ne suis donc pas le plus rapide. » En recherche de sponsors pour son deuxième tour du monde en solitaire, le plus français des Néo-Zélandais n’en reste pas moins un redoutable compétiteur : « Si je peux être sur le podium des bateaux sans foils ce serait cool ! Même si le premier objectif est d’accumuler des milles pour la qualification au Vendée Globe. » La Vendée Arctique - Les Sables d’Olonne revêt en effet un enjeu sportif tout particulier, en étant la première course qualificative au prochain Everest des mers. Une pression supplémentaire pour certains concurrents, tentés de s’assurer de franchir la ligne d’arrivée ? Isabelle Joschke (MACSF) est confiante : « Je souhaite évidemment me qualifier pour le Vendée Globe mais cela ne va pas conditionner ma manière de naviguer. Je n’ai pas envie de me brider, cela ne sert pas à grand chose. Je sais que tout peut arriver et ce qui doit arriver arrivera ! » Cinquième de la course précédente et pas épargnée par les avaries techniques lors de la première édition de la « VALS », la navigatrice franco-allemande aura ainsi à coeur de combiner plaisir du large et résultat sportif. « J’ai de super souvenirs de 2020, confirme-t-elle. Cette année, je veux me sentir dans le coup, il va y avoir plein de choix tactiques et météo, j’ai envie de me régaler là-dedans ! »
LGL au plus près de ses adhérents
Une quête de performance à laquelle participe activement Lorient Grand Large, en proposant notamment à ses adhérents différentes sessions de préparation physique et autres briefings météo. « Je suis un peu dans le rouge en ce moment, je n’ai donc pas encore vraiment pu bénéficier des services de LGL mais dès que je pourrai, je compte bien reprendre la natation » s’enthousiasme le skipper de Imagine qui, en revanche, profite déjà d’autres avantages. « Être à Lorient Grand Large est également très intéressant pour échanger avec les autres skippers et être accompagné par Christian Dumard dans l’étude de la météo et l’élaboration de routages d’avant-course » explique-t-il. Des briefings adaptés aux différents types de bateaux qu’apprécie également Isabelle Joschke : « Savoir que je peux me reposer sur son expérience me permet d’aborder cette course en toute confiance. » Que prédit alors le météorologue ? « Des conditions qui me plaisent… » La skipper MACSF n’en dira pas plus, rendez-vous dès cet après-midi pour suivre la course !
Les coureurs adhérents à Lorient Grand Large :
Fabrice Amédéo (Nexans - Art & Fenêtres)
Romain Attanasio (Fortinet - Best Western)
Conrad Colman (Imagine)
Benjamin Ferré (Monnoyeur - Duo for a job)
Isabelle Joschke (MACSF)
Sébastien Marsset (Cap Agir Ensemble)
Giancarlo Pedote (Prysmian Group)
Alan Roura (Hublot)
Thomas Ruyant (LinkedOut)
Damien Seguin (Groupe APICIL)
Kojiro Shiraishi (DMG MORI GLOBAL ONE)
Suivre la course
Cartographie
